Bonjour à tous.

Aujourd'hui est un grand jour : j'ai enfin terminé tous les travaux de couture que je m'étais imposés. Et je peux vous dire que ce ne fut pas de tout repos !

Je commence donc par LA création qui m'a donné le plus de mal : le sac à langer.

Pour la petite anecdote, au tout début de ma grossesse, quand j'étais encore svelte et mobile ^^ j'ai raconté à ma belle-soeur tout ce que j'avais prévu de faire. Elle m'a regardé d'un air sceptique avant de me dire : "le temps passe plus vite que ce qu'on ne pense..."

Ok, je le reconnais aujourd'hui, j'ai mis beaucoup plus de temps que ce que j'avais prévu à la base. sauf que je n'avais pas imaginé que j'allais faire autant d'autres choses à côté. Comme la barboteuse ou les petits habits tout mignons en plus. Et puis j'ai fait une croix sur les coussinnets d'allaitement et les lingettes lavables. Les premiers parce que je suis quand même une fainéante, les secondes parce que je vois encore pas trop l'utilité de la lingette. Mais j'ai déjà le tissu donc, dès que quelqu'un aura éclairé ma lanterne, je m'y mets.

Bref, le sac à langer. Naïvement, je pensais que ce serait simple. N'ayant pas encore tiré un enseignement durable des leçons que la vie m'impose, je n'avais pas pensé que je galèrerais autant. Le patron est tiré d'un bouquin des années 90 chiné chez Gibert Joseph. Si le livre est une mine de renseignements, il n'en demeure pas moins loin des "standards" actuels. Comprendre que mon sac à langer tient plus du sac de voyage que du sac intermédiaire. Vous verrez sur les photos, il est vraiment grand.

Le tissu m'a ensuite posé quelques menus soucis. Dans une volonté de me montrer juste, et puisque Mr Zans le portera autant, sinon plus que moi, je lui ai laissé choisir le tissu. Je voulais de la toile enduite pour que ce soit facilement lavable, je lui avais pré-sélectionné deux motifs mais bien sûr, il en a choisi un troisième... bon, pas du tout ce que j'aurais choisi, bien sûr, mais en lui demandant son avis, ç'aurait été méchant de ne pas suivre son choix.

Je m'en suis mordue les doigts. Déjà parce que la couleur affichée à l'écran n'était pas du tout la vraie couleur, ensuite parce que le tissu était beaucoup plus épais que prévu, enfin parce que travailler un tissu qu'on aime pas trop, c'est pas facile.

En plus de tout ça, il m'a fallu une aiguille à cuir pour coudre tout ça facilement et surtout, un pied presseur en téflon pour que la toile enduite ne reste pas "collée" au pied presseur normal.

Après 10h de travail, des doigts en sang et beaucoup d'énervement, j'ai enfin terminé. D'où le YATTA tonitruant du titre du billet.

Ca me fait la même impression que quand j'ai bouclé ma valise pour partir à l'autre bout du monde : je n'y crois pas, je suis à la fois ravie et épuisée et surtout, je sais que le lendemain, je serai dans l'avion. Bon, là, je pars pas très loin, mais l'aventure est quand même au rendez-vous... si seulement je pouvais accoucher demain, ça m'arrangerait bien ^^

Allez, sur ce, les photos du sac :

YATTA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!